Portrait d’écolo imparfaite

J’ai participé à une entrevue sur Le blogue de Jule… si ça vous dit d’aller la lire et par le fait même, de découvrir ce sympathique blogue ami de la Terre regorgeant de ressources dont plein d’autres portraits d’écolos imparfaits… 🙂

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PAS D’EMPLOI SUR UNE PLANÈTE MORTE

atelier de rêve2« Il n’y aura pas d’emploi sur une planète morte ». Ça dit tout ! Alors si ta job pollue la Terre-Mère, implique-toi pour changer les pratiques de l’entreprise. Implique-toi à ton échelle. Regarde autour de toi ce qu’il y a à faire pour le mieux de l’environnement -et donc, pour la santé des gens- et implique-toi! Tu as du pouvoir, même si tu n’es qu’un simple commis de bureau. Ne sous-estime jamais le pouvoir des petits gestes faits à ton échelle. Fais ce que tu peux, là où tu es.

Ainsi, j’ai déjà permis qu’une PME du Québec passe de 2% de recyclage de ses matières à 97%. À l’époque, j’étais non seulement une simple commis, mais en plus, je n’avais même pas de statut; engagée par une agence de placement le temps d’un rush saisonnier. Les quelques semaines que j’ai passées dans cette PME, j’étais tellement atterrée et triste de voir l’inconscience du monde – à boire tous les jours leurs cafés dans des verres en styromousse, à jeter des quantités monstres de déchets en carton et plastique, l’air de rien – que je me suis dit: « Faut que j’en parle. » Et j’en ai parlé…et parlé encore…Chaque fois qu’une fenêtre de possibilité s’ouvrait, même d’un seul petit millimètre, j’en parlais… j’en parlais malgré ma peur de déplaire, de déranger, d’être jugée, etc. J’en ai parlé jusqu’à ce qu’un jour, je vois une étincelle dans l’œil du superviseur de la boîte…  Après mon départ, ce gars-là m’a contactée pour me dire merci, qu’il avait finalement mis mes conseils en application et que depuis, l’entreprise recyclait pratiquement tout.

Au cours de ma vie de « verdoyante », j’ai ainsi été témoin-participante de plein d’autres moments comme celui-là. Ce n’est certes jamais facile d’aborder les gens sur ces sujets, car même si notre approche n’est pas culpabilisante, les gens se culpabilisent souvent eux-mêmes (croyants alors que c’est l’image qu’on leur renvoie d’eux) en plus de se sentir si impuissants qu’ils préfèrent ne pas entendre parler des graves problèmes environnementaux,  voire même parfois, ils préfèrent vous ridiculiser avec votre souci écologique, pour qui sait, ainsi moins ressentir le poids de leur impuissance?… Ce n’est pas évident, donc, d’aborder les gens, mais c’est nécessaire… et à force d’oser, on développe plein d’outils et de manières de conscientiser qui finissent par trouver écho… là où l’on ne s’y attendait plus.

Vous en avez, vous, des histoires de héros du quotidien? À la maison comme au boulot, trouvez-vous le courage d’amener plus de gens dans votre sillon-vert? Si oui, j’aimerais bien vous lire là-dessus. C’est toujours inspirant d’ainsi partager nos petites victoires.

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GAYA ET SES TRUCS ÉCOLOS

Voici une idée simple pour soutenir notre chère et bonne vieille Terre-Mère -et conséquemment nous garder en santé…

#Vrac #ZéroDéchet #ZéroPlastique #ZéroToxique

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DOUX PRINTEMPS

Soulier de gaya Le printemps est à nos portes! -et avec lui j’espère, tout le plaisir de sortir vous visiter, que ce soit dans les festivals, les écoles, les parcs, les bibliothèques, les cafés. Je raconte, je conseille, j’anime…

Tout ça pour l’Amour du monde !

Au plaisir de vous rencontrer et de participer à vos beaux projets !

Gaya Latulippe

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À LA SOURCE

Les produits locaux, bio et équitables sont parfois un peu plus chers que ceux issus de l’industrie conventionnelle, mais en bout de ligne, acheter LE-PRIX-LE-PLUS-BAS recèle un coût humain, environnemental et économique beaucoup plus élevé… beaucoup TROP élevé.

Manger bio, local et équitable est donc un gage de santé pour nous comme pour nos frères et soeurs de partout sur la Terre.

Manger bio, local et équitable, c’est aussi l’art de réveiller ses papilles en même temps que sa conscience.

LE CAS DE L’EAU MINÉRALE  –les bubulles-

Dans un monde idéal, la population boirait gratuitement à la source, mais faute d’y vivre, faisons de notre mieux avec celui qu’on a…

À l’heure actuelle, les tablettes des épiceries et des dépanneurs ne sont pratiquement couvertes que des breuvages Nestlé, CocaCola et autres géants sans scrupule. Si vous voulez m’aider à faire la différence:
-Siège social du Super C (Métro) : 1-800-561-8429
-Siège social du Dépanneurs Couche-Tard : 1- 800-361-2612
-Siège social des pharmacies Jean-Coutu:  450-646-9760

Exigeons l’eau minérale Saint-Justin – et, bien sûr, tous autres produits de chez nous…

Chaque geste compte ! « Acheter, c’est voter » Laure Waridel

Voici un tableau non-exaustif des produits appartenant au géant Nestlé. Leurs eaux embouteillées à éviter: Perrier, Monclair, San Pelegrino, Pure life, Vittel, etc.


Nestley

COMPLÉMENT D’INFOS PRATIQUES SUR LE SUJET

POUR QUE NESTLÉ CESSE SES PRATIQUES POLLUANTES ET NON-ÉTHIQUES:
Capsules Nespresso (pétition)
Sécheresse en Colombie Britannique, Nestlé se sert pourtant dans les réserves –et pour un prix dérisoire (article)
-Stoppons l’esclavage des enfants qui produisent le cacao de notre luxure d’occidentaux (pétition)
-Selon le président du Conseil d’Administration de Nestlé, Peter Brabeck, l’accès à l’eau ne fait pas partie des droits de l’homme, il devrait être privatisé. (article)
Non à la privatisation de l’eau, pétition contre M. Nestlé
Nestlé teste ses produits sur des chiens et des souris: pétition

AUTRES LIENS:
L’histoire des bouteilles d’eau – très intéressante et ludique vidéo

 SUR L’ENTREPRISE SAINT-JUSTIN :
David (Saint-Justin) contre Goliath (s), un article de La Presse-affaires
-La bataille des rayons, segment à l’émission l’Épicerie
La petite histoire d’une eau minérale de chez nous
Eau Saint-Justin: certifiée aliment Québec

ALTERNATIVES AUX BREUVAGES COMMERCIAUX  :
-Colas de chez nous: Bec Cola & 1642Cola
-Il y a aussi la fameuse bière d’Épinette Marco
-Et parlant de bière, encourageons les microbrasseries à la place des compagnies de bières commerciales.

BREF
http://www.achetonsquebecois.com/

Des questions? D’autres solutions? Gênez-vous pas pour donner écho à cette vidéo ou aux liens dessous. Unir nos voix est motivant, chemin faisant.

Et Merci de PARTAGER…


À PROPOS DE GAYA LATULIPPE:

Alter-éco de Karo Lego, Gaya Latulippe est un personnage écologique (une bonne vivante, madame-Tout-le-monde avisée) qui œuvre avec enthousiasme pour que le Québec passe de la Poubelle Province à la Plus belle Province. C’est à travers des capsules web, un blog, sa page FB, des animations de foule, de groupes, des contes et rencontres dans les festivals, chez l’habitant et en consultation (entreprise, résidentiel) qu’elle porte la parole de la Terre, notre maison-planète-garde-manger.

En route « vert » le mode de vie : #ZéroDéchetQc #ZéroToxique, Gaya est aussi une
«Végétar’lienne » convaincue.

 

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UN 19 SEPTEMBRE À ST-HENRI

Aller à la rencontre du monde, c’est un plaisir sans cesse renouvelé pour la belle Gaya. Récemment invitée par l’éco-quartier du sud-ouest à participer à la fête de Quartier de St-Henri, elle y est allée avec joie, offrir des histoires et des ©Bouchée de poésie à tout un chacun. En ces mots, elle nous relate sa journée du 19 septembre.

Gaya Latulippe avec Émilie Jolie et sa poupée (1)-1« Je me suis baladée au parc Sir Georges-Étienne-Cartier, offrant poésies et bouquets de fines herbes de la ruelle verte, gracieuseté de l’Eco-quartier. J’ai même appris l’origine d’une herbe indigène à l’odeur douce qui rappelle celle de l’anis : l’agastache.

J’aime ainsi aller à la rencontre du monde. Quand j’invite les gens à piger une Bouchée de poésie, ça tombe toujours sous le sens, (ou presque). Comme pour ce sympathique Alexandre, bénévole lors de la fête, qui a pigé une citation du Marquis de Sade nous rappelant qu’avant d’être homme de société, on est d’abord homme de la nature. En lisant sa poésie, Alexandre me sourit et me montre son bras gauche… tatoué d’une forêt.

Toute la journée, j’ai ainsi échangé bellement avec petits et grands. Les enfants rencontrés étaient si adorables : La petite Émilie, telle une abeille, a été attirée par les fleurs de ma robe. Je lui ai chanté Émilie jolie. Elle m’a écoutée avec émoi et attention, puis à la fin, elle m’a doucement dit : « Mais je ne veux pas partir avec toi sur tes ailes jusqu’au ciel, je veux rester avec mes parents. » J’ai souris de tendresse en lui disant qu’elle faisait bien de faire ce choix, que la chanson était juste pour l’Émilie de la chanson.

Gaya Latulippe à la Fête de St-HenriIl y a aussi eu Simon, environ 8 ans. Il pigeait plein de bouchées de poésie, il voulait la collection complète pour coller dans sa chambre. Son grand frère en faisait la lecture à voix haute et ensemble on réfléchissait à l’environnement, à la Terre-Mère, à nos modes de vie… Il y a eu une autre petite d’environ 4 ans pour qui j’ai lu le message qu’elle avait pigé, puis je lui ai demandé si elle en comprenait le sens. Elle m’a fait signe que oui avec un immense sourire. Puis elle est repartie, radieuse, en trottinant. Sa joie m’a remplie. Il y a par ailleurs eu une mère monoparentale avec sa mignonne Dina dans la poussette. La mère avait un accent gouteux et elle a pigé ceci, à l’image de sa voix fruitée : « Le poète épouse la nature, et la nature lui offre ses fruits, qu’il met en mots. » de Marie Darrieussecq. Une rencontre du cœur. Cette dame était émue de ma présence toute en fleurs et pour la Terre. Elle m’a remerciée de faire ce que je faisais, soit de semer de l’amour et de la conscience.

Puis il y avait Henri et Sophia, deux mignons enfants avec des parents très gentils, puis deux belles adolescentes qui ont volontiers pris chacun bouquet de fines herbes – et mes conseils culinaires … J’ai de plus discuté « vers de terre » avec monsieur Le Maire et échangé avec un dénommé M. Goyette; ressuscité après une crise de cœur, propriétaire de hanches en plastique, combattant un cancer mais toujours debout, bien vivant… Et madame Denise qui m’a parlé de dindes sauvages en ville…

Les  Bouchées de poésies sont autant de prétextes à réfléchir à nos gestes quotidiens, puis à philosopher @large et à nous inspirer plus de beauté et d’amour… Bref, merci la Vie pour tant de belles rencontres autour de l’esprit de communauté …ainsi qu’en remerciement à notre Mère-Terre. »
Fête de quartier St-Henri 19-09-15

Sans plus… Si vous avez besoin que Gaya vienne égayer vos événements, n’hésitez pas à la contacter pour connaître les possibilités qui s’offrent à vous …

Plus de photos de l’événement disponibles ICI.

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POUR LA PLANÈTE

je suis pour la planète

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PROTÉGEONS NOS VESTIGES…

Oui, mais ce faisant, n’oublions pas de protéger la Terre!
Hier soir, dans mon arrondissement, on a tenu une vigie pour la sauvegarde de notre patrimoine archéologique. Mon « alter-eco » Karo Lego y était. Voici son témoignage.

« C’était émouvant et beau d’être au cœur de cette procession aux flambeaux : autour de 300 citoyens marchant sous le honteux échangeur Turcot afin d’aller voir ce qui a récemment été découvert et qu’on souhaite protéger: des vestiges de l’un des premiers villages du Québec. Le village de St-Henri des tanneries. C’était un très bel et essentiel événement. Je suis heureuse d’y avoir participé. Merci aux organisateurs et à tous ceux qui ont pris la parole. Une parole forte et juste. Et Marcel Tessier, quelle verve il a!

MON SEUL BÉMOL -et qui sera ici exprimé sous forme de conseil:

La prochaine fois qu’on fait ça, on invite la population à apporter une lanterne-maison réutilisable, ok ? Parce qu’à la fin de l’événement, il y avait plein de petits portes-chandelle à l’abandon, ici et là… C’est quand même du plastique/pétrole, tout ça. On veut bien préserver nos vestiges du 17e siècle, mais ce faisant, c’est triste de polluer. Comme vous le voyez sur les photos, ces trucs ne semblent pas recyclables et pire, ça fondait sous l’effet de la flamme, donc non plus réutilisables. De mon côté, j’avais apporté ma propre lanterne avec la chandelle de mon baptême. Cela aura non seulement eu le mérite d’être un geste ‪#‎zérodéchet‬ mais en plus, ça a attiré l’attention et j’ai ainsi pu fraterniser avec plein de gentils conlanternecitoyens. Bref. Merci donc, gestionnaires de l’arrondissement, de tenir compte de ça, pour l’avenir. Autrement, on garde le cap pour préserver ce précieux site! »

Suite à cette publication sur le mur facebook de Karo, le conseiller Craig Sauvé à cliqué sur « j’aime ». Sinon, aucune réaction de la part du maire, Benoît Dorais, ou de la conseillère Sophie Thiébaut qui avaient aussi été placés en cc. de la publication. J’espère qu’ils ont bien reçu le message et qu’ils apprécient cette expression-citoyenne. Autrement, il y avait ce savoureux commentaire de M. Yves Lavoie  » On va trouver sur le site (de l’ancien village) des verres de plastiques pour la vigile dans 500 ans. » Un commentaire qui résume tout. À nous d’agir, tant individuellement que collectivement ! 

Triste et très fâchant. Mise à jour du dossier en date du 19 septembre, honte au maire Coderre et au gouvernement : http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/09/19/002-village-tanneries-destruction-mtq-site-archeologique-montreal-opposition.shtml?isAutoPlay=1


http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2015/09/20150914-230418.html

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/09/15/001-village-des-tanneries-site-archeologique-echangeur-turcot.shtml

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SI J’ÉTAIS MAIRESSE…

J’aime la ville pour la proximité et la diversité culturelle et artistique qu’elle m’offre, je l’aime aussi pour ces nombreux et gouteux cafés, terrasses et marchands saveur locale. Si seulement elle n’était pas si polluée. Mais parce qu’il faut bien que je commence à la construire quelque part, ma ville rêvée 😉 Moi, si j’étais mairesse…

À la place de faire du zèle sur les contraventions de stationnement, je demanderais à mes employés de faire du zèle sur celles pour manque de respect envers l’environnement.

Fléau des mégots !• Ainsi il serait interdit de jeter des mégots de cigarette, ou tout autre déchet sur le sol, la pelouse, le parterre, dans les égoûts…
•Interdit de laisser le moteur de voiture tourner – sauf exception.
• Les restos fast food seraient bienvenus seulement si bio, locaux et équitables.
• Interdit de nettoyer son entrée de garage au boyau d’arrosage.
• Interdit d’utiliser des produits nettoyants domestiques et industriels polluants… Cela donnerait un sacré répit aux usines de filtrations des eaux qui hélas, à l’heure actuelle ne peuvent filtrer à 100% tous les chimiques actuels que nous rejetons sans cesse via notre plomberie. Ainsi, à titre d’exemple, fini l’odeur des « Branchez-le » si nocive pour la santé, de même que celle des feuilles de Bounce pour la sécheuse. On pourrait enfin respirer les vraies odeurs de fleur quand on sort marcher, plutôt que celles-ci, synthétiques, qui bousillent le système endocrinien. (Oui, ne me dites pas que je suis la seule à sentir l’odeur des feuilles assouplissantes quand je sors marcher…)

Évidemment, ça fait beaucoup d’interdits, mais mes citoyens ne seraient pas laissés à eux même dans cette transition… Oh que non !  J’inventerais un nouveau corps de métier. Après les cols bleus et les cols blancs, les cols-verts, lesquels  s’assureraient du respect de l’environnement. Toujours avec bienveillance, bien sûr… Quoi que, réalistement parlant, certains zhumains n’apprenant vraiment qu’à grands frai$. Il faudrait donc parfois sévir en donnant un ticket. Mais avant d’en arriver là, je déploierais des moyens pour éduquer et mieux sensibiliser la population. Ainsi, je créerais de l’emploi utile à la vie. Artistes, communicateurs, ingénieurs, jardiniers, graphistes, informaticiens, enseignants, philosophes, policiers, physiciens, administrateurs, économistes-humanistes, etc., tous les corps de métiers seraient réunis pour inventer des solutions durables, innovantes, stimulantes, pratiques, écologiques et véritablement économiques!

Aussi, dans la foulée, en partenariat avec des groupes écologistes, j’investirais dans des publicités télé, radio et papier intelligentes dans le but d’informer et d’enthousiasmer les citoyens quant à leurs responsabilités, non pas pour les culpabiliser mais pour qu’ils se sentent impliqués…

ArbreMa ville, elle ne serait pas Wifi, mais  plutôt branchée sur la nature. Car qui creuse suffisamment le sujet comprend vite que ces nouvelles technologies dites intelligentes sont en train de, sinon nous tuer, nous rendre zombies. Le lobby des télécommunications, très peu pour moi. Quand on pense qu’il y a des antennes relais sur les toits des hôpitaux et que ces bidules rendent malades. Crime, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour de l’argent … !

Fumer dans les lieux publics extérieurs serait accepté seulement avec des cigarettes roulées au tabac bio avec filtre biodégradable. Qui est à développer de la micro-agriculture locale de tabac bio. Au début, certains fumeurs seraient fâchés avec moi, mais très vite, ils verraient les bienfaits de la chose.

Dans ma ville, il n’y aurait pas de commande à l’auto. Faudrait donc arrêter le moteur de sa voiture et se rendre à pied dans le resto pour commander. On ferait alors d’une pierre trois coups : exercice physique, économie d’essence et réduction de la pollution atmosphérique.

Dans la foulée, il y aurait beaucoup plus de zones piétonnières et cyclistes que de zones à véhicules à moteur. Tout un système de transport efficace serait alors déployé afin que se véhiculer reste chose pratique –et joviale.

Parlant de moteur… Il n’y aurait pas de tondeuse à pelouse bruyante, ni de souffleuse à feuilles mortes. Que la souffleuse à neige serait acceptée, vu les nombreux défis que comporte la vie en hiver. Autrement, on mise sur l’exercice, le respect des oreilles et de l’air.

Dans ma ville, les contenants à usage unique (bouteilles d’eau, sacs d’épicerie/de magasinage, vaisselle, etc.) seraient interdits. Avec le soutien des commerçants, j’instaurerais peu à peu des points de vente en vrac.

Aussi, j’encouragerais le local autant que possible et ce, dans tous les corps de métier. N’allant chercher des expertises externes que pour mieux redonner à la population.

Ma ville en serait une où le compostage est valorisé et ce, été comme hiver… Toutes et tous, ensemble, en route vers le mode de vie ZÉRO DÉCHET… Ainsi, les emplois polluants seraient recyclés en emplois verts. Les marchands et PME de la ville obtiendraient du support pour mettre en application les R de l’environnement : Refuser, réduire, réutiliser, recycler…

Si j’étais mairesse d’une ville, les dépanneurs remplis de cochonneries nocives pour la santé et l’environnement seraient remplacés par des magasins d’aliments naturels où l’on retrouve tous les équivalents des dépanneurs mais en version de qualité; bonnes au goût et pour la santé.

Gaya et Albert Ma ville en serait une avec beaucoup de végétation, d’arbres variés, une biodiversité nourrissante pour tous les sens…  Il y aurait aussi des potagers partout, comme dans le mouvement Les incroyables comestibles. Des fleurs partout. Une révolution alimentaire sans pareil. C’est déjà en train de se passer par endroit, dont à Montréal et dans l’éco-quartier du sud-ouest où l’on fait énormément en ce sens, mais voilà, je tenais ici à renforcer l’idée. Sur cette lancée, plein de joyeux animateurs-jardinier tel qu’Albert Mondor œuvreraient pour éveiller le monde à la beauté de la nature.

Y aurait-il des piscines? Oui! Et elles seraient à l’eau salée. Il y aurait aussi des ateliers de danse, de yoga, de taï-chi et de yoga du rire offerts gratuitement partout car on sait que le mouvement, c’est la vie – et puisque je souhaite être la mairesse d’une ville vivante et bien, ça irait de soi…

Je garderais bien évidemment les pianos publics et pleins d’autres belles initiatives artistiques sociales et culturelles qui existent présentement à Montréal… Je multiplierais les murales et les murs de poésie, les musiciens dans les lieux public … Les seules publicités qui orneraient les espaces publiques seraient des publicités d’art, de culture, de beauté, de grandeur…Murale en Petite-Bourgogne

Bref… Si j’étais mairesse d’une ville, il y a tant d’autres choses que je développerais pour le mieux-être de tous… sans oublier un réel soutien aux sans-abris… Je mettrais d’ailleurs des créatifs culturels sur le dossier… et sur plein d’autres dossiers en fait.


Peut-être que certains de vous en train de me lire
se disent qu’ils ne voudraient pas vivre dans ma ville parce qu’on n’y retrouverait pas de Kraft dinner, mais je sais que bon nombre d’autres se reconnaissant dans mon aspiration pour un monde meilleur viendraient y habiter dans le temps de le dire 😉 Aussi, certains se disent peut-être que je suis utopiste… Et justement, en créant une telle ville, nous deviendrions un modèle fort inspirant… une preuve que la vie peut et doit exister en dehors du culte de la consommation – métro-boulot-dodo-médico… « Quand une multitude de petites gens dans une multitude de petits lieux changent une multitude de petites choses, ils peuvent changer la face du monde. » Erich Fried

Mais bon, soyons réalistes, je ne serai jamais mairesse d’une ville, cela dit, j’espère que ce texte circulera afin qu’on inspire maires et conseillers de partout au pays à trouver davantage de courage pour les vraies affaires. Sans attendre que le provincial ou le fédéral bougent, réinventons nos villes comme autant de communautés où il fait bon vivre.

Je le répète, l’environnement, c’est la base de tout. Notre qualité de vie est étroitement liée à celle de l’environnement (eau, air, sols). En réduisant notre consommation de trucs polluants, on réduit aussi nos dépenses et la production d’énergies sales.

En terminant, j’aimerais savoir ce que vous ajouteriez d’idées ingénieuses pour une ville verte… Merci de vos échos !


Pour aller plus loin …

Un monde sainhttp://storyofstuff.org/ Brillant projet qui explique de façon claire (et ludique) les enjeux et impacts de notre consommation. C’est l’histoire des choses, de comment elles sont produites et des solutions pour s’en sortir.

Ma bible : La maison zéro déchet de Bea Johnson. On peut lire ce livre comme un guide pour trouver à changer nos habitudes une à une, chacun à notre rythme. C’est simple est accessible.

(crédits photos sauf la dernière: Caroline Legault)

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LES BÊTES NOIRES DU RECYCLAGE

Eustache et Gaya Latulippe mars 2015Parce que recycler ne suffit pas, dans la famille des trois « R » on souhaite d’abord réduire notre consommation, ensuite, réutiliser et en dernier, recycler ce qui n’a pu être réduit ni réutilisé. Il y a Bea Johnson, la mère du Zéro Déchet qui propose même un 4e R, soit refuser; les articles de promotion en tous genre qu’on nous offre ici et là, chez la cosméticienne, au match de hockey, dans les festivals, etc. Plus nous serons nombreux à refuser d’accumuler plein de pacotilles, moins il s’en fabriquera. C’est l’histoire de l’offre et de la demande qui se joue ici, et c’est là que nous avons un grand pouvoir individuel et en bout de ligne, collectif.

Cette introduction pour vous dire que lundi dernier j’ai eu le grand plaisir d’animer un lancement bien original: Les bêtes noires du recyclage, à l’école internationale Terre des jeunes de la ville de Saint-Eustache. Un lancement de Bande-dessinée humoristique pour éduquer davantage la population à l’art du recyclage. Car ne se recycle pas tout ce que l’on souhaite voir être recyclé.  À trop déposer de « bêtes noires » dans notre bac bleu, cela génère des complications monstres au centre de tri. Ce lancement est donc un appel à la collaboration citoyenne, pour du soutien aux travailleurs des centres de tri.

Peu importe de quel patelin vous êtes, j’en profite donc pour vous rappeler d’être écoresponsables en matière de gestion de vos déchets, soit en vous informant auprès de votre ville afin de bien recycler et de disposer correctement de tous autres déchets (piles, pots de peinture, jouets, etc.), soit à envoyer à l’éco-centre, chez Rona, au composte… L’idée est que le moins possible ne se retrouve au dépotoir. Plus la planète est en santé, plus nous le sommes!

J’en profite aussi pour saluer la verte et vivante ville de Saint-Eustache pour leur inspirante conscience environnementale !
Gaya Latulippe au lancement des Bêtes noires du recyclage 2015Ps: à l’école Terre des jeunes, là où a eu lieu le lancement, les boîtes à lunch sont ‪#‎zérodéchet‬ ! Je vous mets donc au défi, parents de partout au Québec, de  préparer des boîtes à lunch zéro déchet pour vos enfants.

En complément d’info: Une bande dessinée humoristique pour mieux recycler.

(crédit photos: Ville de Saint-Eustache)

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